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Les humains sont quand même incroyables ! Au fur et à mesure que la communication animale se développe, voilà que les choses virent à l’illumination ! Et on lit, on entend que les animaux sont des êtres surnaturels, des êtres de lumière dotés de pouvoirs subliminaux, des êtres prodigieusement supérieurs, venus sur la terre uniquement pour nous accompagner, des êtres spirituellement tellement élevés que nous ne leur arrivons pas à la cheville…

Stop ! S’il est vrai que nous sommes obligés de descendre dans un état de conscience modifié pour percevoir leurs messages, ça répond à une question scientifique de fonctionnement du cerveau et non à un voyage intersidéral ! S’il est vrai qu’un communicant doit être en permanence à la frontière entre deux mondes, le nôtre et le leur, au milieu de cette passerelle dont j’aime tellement l’image, c’est juste pour parvenir à interpréter leurs messages, en rappelant de temps en temps notre mental pour des décodages, parce qu’ils ne pensent, ni ne parlent avec nos mots. S’il est vrai qu’ils captent des choses qui nous sont inconnues, c’est simplement parce que, eux, n’ont rien perdu de ce don de télépathie donné à tout être vivant à la naissance. Et qu’ils en ont fait, entre eux, un langage universel… 

Eux et nous vivons tous… sur la même planète terre ! Avec les mêmes bonheurs et les mêmes soucis. Des galères, eux d’ailleurs en ont plus que nous, puisque nous nous ingénions à leur en créer…

Oui, dans bien des aspects, ils nous sont égaux. Parce qu’eux vont à l’essentiel, guidés par un instinct dont la plupart des humains n’a même pas idée de la puissance, parce qu’ils ont leur logique, différente de la nôtre puisque hors de notre raisonnement intellectuel, mais tellement plus… logique par rapport à la planète et au monde dans lequel nous vivons.

Oui, parfois ils nous sidèrent parce qu’on ne les croyait pas capables d’aller aussi loin, dans le savoir, l’analyse instinctive, la compassion, la solidarité ou tout simplement l’observation ! Oui, ils marchent avec nous sur nos chemins de vie, mais comme le ferait un proche humain qui nous aime, ni plus, ni moins. 

Inutile de se percher dans les étoiles pour comprendre que leur « supériorité » vient de cet amour inconditionnel qui nous fait tant défaut depuis qu’on l’a jeté au fond des oubliettes, ce respect des êtres et des choses dont notre égocentrisme nous prive de plus en plus, cette vision de la vie, naturelle, débarrassée des contraintes que nous avons créées, comme le temps découpé en tranches, le pouvoir ou encore l’argent, qui nous ont appris la jalousie, l’hypocrisie, la cruauté, l’indifférence…

 Ne nous leurrons pas. Nous, humains, sommes une espèce animale comme les autres. Aucune n’est supérieure dans l’absolu, chacune a des capacités différentes. Et, tout comme chez les humains, au sein de chaque espèce animale, il est des Mandela, des Abbé Pierre, des Mère Thérésa, des Dalaï-Lama, des Luther King, des individus plus sages, plus intelligents, plus spirituels aussi.

La meilleure preuve, ce sont les animaux sauvages qui nous la donnent. Je vous parle des vrais, ceux qui vivent en liberté sur « leurs territoires », pas les malheureux et les lobotomisés que nous enfermons dans nos cirques et nos zoos. Ils ne partent pas dans des délires subliminaux pour nous expliquer ce qu’ils pensent de l’humain : une espèce animale… dégénérée !

Arrêtons les illuminations en tous genres ! Non seulement c’est stupide, mais ça décrédibilise totalement la communication animale, sans parler du fait que ça n’aide pas les animaux.

Faut-il que l’homme soit prétentieux pour penser qu’un être vivant d’une autre espèce que la sienne ne puisse être qu’un esclave ou un dieu. A la même hauteur que lui, ce serait crime de lèse-majesté humaine. Au motif qu’ils ne sont « que des animaux, sans émotion ni sentiment », l’humain les réduit en esclavage. Et au motif qu’ils sont souvent aussi aptes que lui à penser et ressentir, il se sent obligé de les qualifier de « prodigieusement supérieurs », au seul prétexte qu’ils ont conservé des capacités que l’homme a perdues, sans pour autant se donner la peine de tenter de les retrouver.

 

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