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Ce que vous ne leur prendrez jamais…

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Dans mes communications, certains s’étonnent de m’entendre utiliser le mot de « gardien » et non celui de « propriétaire ». J’aime cette appellation, parce qu’elle signifie exactement ce que nous sommes ou devrions être pour les animaux : « personne qui garde, qui défend et qui protège ». Mais ce sont surtout les animaux eux-mêmes qui refusent cette notion d’appartenance et de droits absolus, sous-entendue dans le terme « propriété »…

Ils veulent être libres. A mes débuts, j’ai eu des difficultés à appréhender cette perception, qui revient pourtant régulièrement dans mes ressentis, notamment avec les chevaux. La liberté, pour moi, c’était celle des grands espaces, genre troupeau de mustangs dans les vastes prairies américaines ! C’est mon vieux cheval, qui galope aujourd’hui dans les nuages, qui a su m’expliquer combien je me trompais. La liberté dont ils parlent est dans leur tête. C’est celle de donner… ou pas. Et qu’est ce que donner si ce n’est de la générosité ?

Hey oui… encore une notion qui va énerver ceux qui prétendent être « les chefs » !!! Pourtant les chevaux nous en donnent des exemples tous les jours, dans un modeste club comme à très haut niveau. Se demande-t-on toujours pourquoi tel cavalier « y arrive » mieux avec tel cheval, sans forcément monter mieux que ses copains ? Ou encore pourquoi des chevaux d’exception, qui font se lever les foules dans les tribunes, sortent des circuits de concours internationaux, quelle que soit la discipline, quand ils changent de cavalier ? Se pose-t-on la question pourquoi cet « hystérique » est d’un calme sidérant sous la selle d’une autre personne ? Ou pourquoi cet autre accepte de faire certaines choses, pourtant difficiles pour lui au niveau physique ? Le niveau d’équitation joue bien évidemment, mais pas que... !

En communication, il est parfois des moments un peu difficiles face aux humains : ce cheval pour qui sa gardienne est sa demi-pensionnaire… Cet autre, dans une grande écurie professionnelle, avec beaucoup de personnes pour s’occuper (parfaitement bien) des chevaux, qui « faisait son travail », sans plus, parce qu’il voulait « un gardien rien que pour moi »… Sans compter tous ceux qui ne veulent pas donner parce que leurs cavaliers ne pensent qu’à les utiliser : « Veut juste faire la belle sur mon dos », « Jamais regarder moi », « Venir, sortir de la boîte (box), travail, remettre-moi dans boîte », « Pas laisser à moi le temps de comprendre, se fâcher », « Peux pas faire — lui pas sentir que j’ai mal »… j’ai de quoi écrire un livre !!!!   

Aujourd’hui, je sais que jamais personne ne pourra leur prendre l’une des dernières libertés qu’ils ont (tous !) encore : la générosité. Et que pour l’obtenir, rien ne sert de s’énerver ou de les traiter de nuls. Pour elle, ils sont prêts à tout, y compris à souffrir. Mais ils savent la donner sans compter, certes chacun à leur propre niveau physique et mental, à ceux qui savent les « écouter » et les considérer pour ce qu’ils veulent être : des compagnons de vie, de vrais partenaires de loisirs ou de compétition, des amis avec qui on partage les bons et les mauvais moments…

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C'est qui le patroooooon ?

« J’en ai marre de ce cuir ! », « Rentre-lui dedans, il se fout de ta gueule », « Mais quel connard ! », « Alleeez, un bon coup de cravache sur le cul ! »… Petite liste - non exhaustive ! — des gentillesses entendues au détour d’une allée d’écurie, dans un manège, au bord d’un terrain… Là, déjà, mon grand principe de non-jugement est un peu mis à mal… Mais alors quand vient la sacro-sainte phrase « je vais te monter qui est le chef ! »…, s’il n’y avait la brutalité qui va avec, je crois bien que j’éclaterais de rire !!!

Mais qui sommes-nous, petites fourmis gesticulantes, pour imaginer que nous allons pouvoir leur apprendre des choses par la contrainte et les dominer par la force ? ! Et qui es-tu, toi, ce cavalier que j’ai entendu récemment expliquer d’un ton péremptoire « les chevaux sont vraiment trop cons, s’ils étaient intelligents, ils ne supporteraient pas tout ce que nous leur faisons subir ! »

Les chevaux ont ce que l’homme a perdu depuis la nuit des temps… l’intelligence du cœur. Ils acceptent, ils pardonnent, pour une seule et unique raison : tenter, parfois désespérément, de créer une relation avec l’humain. Je ne compte plus le nombre de fois en communication, où je traduis avec certitude : « Dire que je veux donner – Pas être utilisé – Partager le plaisir ». Et ces mots, « M’écouter — Complicité », combien de fois s’imposent-ils avec force dans ma tête sur une image, une émotion, un ressenti…

Malheureusement, les animaux sont aussi des êtres de chair et de sang et quand les mauvais traitements, l’indifférence, le manque de soins leur deviennent insupportables, ils deviennent, non pas « cons », mais plus du tout coopératifs, ce qui n’est pas tout à fait la même chose !

Quand je capte ces sensations chez les chevaux, je repense toujours à cette orque, avec laquelle j’ai vécu l’une de mes plus extraordinaires communications. Quand je lui ai demandé si les humains lui avaient appris des tours de spectacle, (elle était dans un parc aquatique), j’ai vraiment eu l’impression qu’elle riait… Et en ouvrant grand ses mâchoires : « Si moi vouloir, tous morts… »

Il est des images comme celle-ci que j’aimerais tellement pouvoir envoyer dans la tête de certains humains…

 

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Face la la mort

Il m’arrive souvent de rencontrer des animaux en fin de vie. A chaque fois, ce sont de poignantes leçons…
Quand ma dernière heure sonnera, je voudrais avoir tout à la fois la fierté de Maryland, ce cheval champion qui voulait « mourir debout », la confiance de Mascotte, cette petite chatte affectueuse, « pas grave, beau là-haut », le courage de Rudy, ce gros chien qui reculait le moment pour « rester encore un peu sur le chemin de vie » de sa petite gardienne , la bonté de Béa cette bergère allemande, partie avant sa maîtresse, « pour lui montrer le chemin », l’amour de Yuki, ce petit hamster « coupé en deux, aller retrouver l’autre » qui s’est laissé mourir après la mort de son frère, la force de mon papy cheval « se battre encore, jusqu’au bout de la route, même si ça fait mal »…
Mais je n’aurai pas tout cela. Parce que je suis humaine. Et que nous, les humains, face à la mort, nous ne pouvons égaler leur niveau de dignité, de foi, de volonté, de générosité, de dévouement et de grandeur d’âme.

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En mode réorganisation !

Vous êtes de plus en plus nombreux à me contacter pour bavarder avec vos animaux. J’en suis ravie et je vous remercie infiniment de votre confiance ! Tant de belles rencontres, animales et humaines…

Toutefois cette activité, si extraordinaire soit-elle, a un revers de médaille : elle demande énormément de temps, si l’on veut interpréter avec justesse, et beaucoup de concentration, ce qui limite le nombre de communications dans une journée.

  • Il m’est donc devenu trop difficile de me déplacer pour un seul animal, hors proximité de Marcy l’Etoile, en raison du temps mais aussi des frais.

  • Je comprends tellement, au vu des résultats, que l’on devienne addict à la communication animale, mais je ne peux plus assurer les suivis gratuitement, trop trop nombreux, hors urgences bien sûr.

  • Et enfin… le nerf de la guerre, tant pour essayer de vivre de ce beau métier que pour calmer les crises de mon comptable… les sous ! Je suis désormais dans l’obligation de compter des frais de déplacement.

J’ai donc mis en place une nouvelle méthode de travail, que vous trouverez sur ce site, à la rubrique Consultations.

Je vais également mettre en ligne un calendrier, pour vous informer de mes déplacements, quand des créneaux horaires seront disponibles, ce qui permettra de partager les frais de route.

Moins de retard dans mes communications sur photos, plus souvent au bout du fil, (en tout cas moins de messageries pleines !), plus de temps aussi pour corriger les exercices de mes stagiaires entre deux formations…

Pour nos compagnons animaux, pour vous et… pour moi, merci de votre compréhension !

 

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2 secondes chrono ? Nooon !

Parfois - heu, en fait... souvent ! -  je reçois de petits messages du genre « Possible de demander à mon cheval pourquoi il s’est arrêté il y a dix minutes sur l’oxer ? Et de gronder ce chien, qui vient de bouffer ma chaussure ? Ce monstre de chat vient de faire pipi sur le fauteuil de papy, il faudrait lui dire tout de suite que c’est pas bien ! »....

Et quand je dis non, je ne peux pas aujourd’hui, je vous livre la réponse type, (souvent pas avec ces mots là, mais l’intention y est !) : « Alleeeeezzzz ! Juste une question (sous-entendu : franchement, c’est pas sympa !), ça m’aiderait vraiment et ça prend deux secondes... »

Ben oui... ben non ! Vous aider, ça c’est une certitude. En deux secondes chrono, par contre, c’est un remake de mission impossible !

Parce que voilà, le dialogue avec les animaux n’est pas exactement aussi simple qu’entre humains ! Entre nous, c’est fastoche : je vous pose une question, vous me répondez du tac au tac, parfois même avant que j’ai fini de parler !

Avec eux, il faut un certain temps, qui diffère, en plus, selon que l’animal ait très envie ou non de communiquer. Déjà, le temps de se connecter, ensuite celui de poser la question, images et émotions à l’appui, et enfin, attendre la réponse et surtout l’interpréter avec justesse. Et parfois, recommencer, parce que l’animal n’a pas compris la manière dont vous avez posé la question ou alors, parce qu’il trouve son attitude parfaitement appropriée à la situation ! Genre : « le cheval : Pouvais pas le sauter, celui là. Le chien : Mumm, c’est bon, ça. Le chat : Suis bien dans ce fauteuil »... Et donc,  il faut en passer par d’autres questions-réponses avant de parvenir à tenter de solutionner le problème.

Parce que nos copains animaux, ils sont comme nous : ils n’obéissent jamais au doigt et à l’oeil sans avoir de bonnes raisons !

Et pendant tout ce temps, qu’est ce qui se passe dans la tête ? "Juste" une extrême concentration !  Ce n’est pas un hasard si, au niveau de la concentration et de la fatigue,  les communicants pros ont tous une limite de connexions par jour. Tous ceux qui ont suivi mes formations en ont fait l’expérience !

Voilà pourquoi il m’est impossible de répondre du tac au tac aux sollicitations. Pour une question de temps, mais aussi et surtout de professionnalisme. 

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Le chat de l'espace...

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Chouchou, mon chat, un poème à lui tout seul !

Chouchou a surgi dans ma vie, tout petit et aussi tout malade, il y a plus de 12 ans, exactement le lendemain de l’arrivée de mon chien. Inutile de vous dire que ces deux-là, s’entendent comme larrons en foire ! Quand je rentre le soir, Chouchou fait la fête au chien et daigne, parfois, me gratifier d’un regard…

Pendant des années, je n’ai jamais entendu le son de sa voix. Il ne miaulait jamais, enfin, sauf quand il se sentait en difficulté… Là, ce n’est pas un miaulement, mais un Sos à glacer le sang, qui provoque chez son copain le chien un besoin irrésistible d’enfoncer portes et fenêtres pour voler à son secours ! Pas toujours simple à gérer… d’ailleurs !

Donc, Chouchou ne miaulait jamais, mais avait plus d’un tour dans son sac pour se faire comprendre !

Quand j’ai commencé à dialoguer avec les animaux, j’étais impatiente de pouvoir le faire avec ceux qui partageaient ma vie. La première fois que j’ai tenté de me connecter avec Chouchou, une seule image a traversé mon esprit : celle d’un chat déguisé en cosmonaute… Vous avez bien lu… un chat de l’espace !!! J’étais encore en formation à l’époque et j’ai illico demandé l’avis de la professionnelle. Elle s’est connectée à lui et s’est elle aussi retrouvée dans le vaisseau Apollo ! Mais a su traduire cette image pour le moins surprenante : « Suis dans mon monde, laisse-moi tranquille ! »

Quelque temps plus tard, quand nous nous sommes compris, il a commencé à miauler, avec une maîtrise parfaite de la gamme des variations vocales selon son humeur et ses envies. Et quand, enfin, une nuit, un peu excédée par ses rugissements (sa gamelle était vide, son copain le chien avait tout mangé, en récompense de sa mission de sauveur de Chouchou), je lui ai demandé pourquoi il miaulait, sa réponse a été claire : « tu parles avec moi, je parle avec toi » !

Ben oui, quoi, sont bêtes, ces humains !

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Stop !

Petite mise au point...

Inutile de poster sur mon mur ou mon site des photos et des vidéos d’animaux torturés. Je ne les lis pas, ne les partage pas et n’ai aucune envie de les imposer à mes amis qui suivent mon fil d’actu. Je pense que ces horreurs ne participent d’aucune manière à une prise de conscience. Au contraire, les images qui s’impriment dans les têtes et les ondes négatives qu’elles dégagent, associées au plaisir sadique des tortionnaires, trop fiers de se voir publiés, ne font, à mon sens, qu’encourager les actes de barbarie dans les cerveaux dérangés.

À mon âge, il y a fort longtemps que j’ai appris que nous ne vivons pas dans le monde des bisounours ! Mais je sais qu’il est possible de changer des choses de mille et une (petites) manières. S’engager dans une vraie cause pour défendre les animaux et les aider ou tout simplement rendre le plus heureux possible ceux qui nous font le plaisir – et souvent l’honneur – de faire un bout de chemin à nos côtés.

Tous ceux qui apprennent à communiquer avec les animaux sont frappés par leur amour inconditionnel et leurs immenses capacités à accepter, pardonner, supporter, excuser…

Alors, si ce n’est par respect pour eux, au moins pour ce qui reste d'avenir à notre humanité, arrêtons d’exposer encore et encore aux yeux du monde et de jeter en pâture à nos enfants la plus lâche et la plus ignoble des déviances : la cruauté.

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Communiquer avec tous les animaux ?

Bien sûr qu’il est possible de communiquer avec toutes les espèces animales ! Pourquoi pourrait-on communiquer avec un éléphant et pas avec une souris ? Avec un cheval et pas avec un hamster ? Avec un dauphin et pas un poisson rouge ? Parce que l’un est gros, l’autre petit ? Fort heureusement pour l’espèce humaine, la taille n’a rien à voir avec les possibilités de dialogue !

La méthode est exactement la même pour tous les animaux. C’est seulement l’approche qui diffère. On n’aborde pas un animal domestique, qui côtoie l’homme dans sa vie quotidienne de la même manière qu’un animal sauvage pour qui l’humain est soit une proie, soit un prédateur. On ne s’adresse pas non plus de la même façon aux tout petits, comme les fourmis ou les abeilles, qui vivent en groupe et ont une conscience collective…

Mais tous, sans exception, peuvent capter nos messages et y répondre !

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Ne jugez pas trop vite !

Un couple a fait appel à moi pour tenter de comprendre pourquoi leur chien, très gentil, était devenu agressif, avec les humains et ses congénères, même avec sa petite compagne de vie.

Je ne peux pas dire que la vue du molosse (amstaff), les babines retroussées et le poil hérissé, était vraiment un appel aux caresses…  Comme d’habitude dans ces cas-là, je rentre vite vite en connexion, avant d’avoir trop peur !!!

Et de suite, je ressens une très violente douleur dans l’oreille et dans la mâchoire. De celle qui, nous, humains, nous donnerait envie de nous taper la tête contre les murs... Hyper doux en communication, le chien n’avait rien d’un animal féroce. Ses maîtres avaient raison. D’ailleurs, il a fini la « conversation » couché, non pas « à » mais « sur » mes pieds !

Le soir même, le vétérinaire diagnostiquait un gros problème dentaire.

Soulagé de cette épouvantable douleur, le chien est redevenu le plus gentil des gros chiens impressionnants !

Notre cerveau a tôt fait de cataloguer les problèmes physiques ou comportementaux de nos animaux et de les ranger dans les cases qu’il a aménagées dans nos p’tites têtes d’humains ! Pourtant, s’il a parfois raison, certains cas ont tendance à le remettre vertement à sa place...  Ne jugeons pas trop vite !

 

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Ni magicienne, ni voyante !

Certains humains sont bien étranges...

Au prétexte de ne pas croire, ou simplement admettre, que les animaux sont capables de transmettre leurs pensées et leurs émotions à l’espèce tellement supérieure que nous sommes (!!!), ils réfléchissent encore et encore pour trouver une explication raisonnée et raisonnable au fait que, quand même… ce que dit cette « illuminée » sonne fichtrement juste à leurs oreilles !!! Mais comment peut-elle « savoir » ?

Vous l’aurez compris, l’illuminée, c’est ma modeste personne ! Je voudrais d’abord les rassurer. J’ai les deux pieds solidement ancrés dans la terre et je n’ai – malheureusement ! - été touchée d’aucune grâce !

Un jour, dans une écurie, j’ai surpris une conversation où il était question de... sorcellerie ! Ouf, heureusement que les bûchers n’existent plus !

Alors ces humains, gonflés de certitudes, cherchent encore. Si elle n’est ni illuminée ni sorcière, peut être est-elle magicienne ? Dieu que j’aimerais être l’héritière de Merlin ou avoir une baguette magique dans ma poche ! J’en profiterais pour soulager immédiatement tous les maux dont souffrent, en silence, faute d’être écoutés par les humains, de nombreux animaux.

Alors, c’est sûr, elle est voyante ! Ben non... Pas de don de voyance ni de médiumnité, encore moins de divination ! Je n’ai pas de flash et je suis incapable de remonter dans le passé ni de prédire l’avenir. D’ailleurs le présent me suffit largement !

Et ils continuent de se poser des questions ! Parce que parler avec des "bêtes", c’est tout simplement inconcevable pour leurs petits esprits, bien formatés par une foule d’idées préconçues.

Moi je n’en ai qu’une seule : pourquoi n’ouvrent-ils pas simplement les yeux ? Juste pour se rendre compte que nous faisons tous partie d’un immense univers, au sein duquel de multiples connexions existent entre tous les êtres vivants.

Nous autres terriens sommes fiers d’envoyer des hommes et des sondes sur d’autres planètes, mais incapables d’ouvrir nos esprits sur une minuscule partie de l’immensité de connaissances et de possibilités que contient la partie de notre cerveau, qualifiée "d’inexplorée" par les scientifiques.

Quel gâchis pour une humanité de moins en moins humaine, qui s’escrime au quotidien à détruire consciencieusement tout ce qui fait sa force...

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Mystérieux et fascinant... le chat

En communication animale, quasiment tous les chats disent avoir « une mission » auprès d’un humain. Tous affirment qu’ils ne sont pas là par hasard, que l’homme ne les choisit pas, que ce sont eux qui décident de là où ils doivent (ou ils veulent) vivre. Indépendants à l’extrême, peut être plus encore que les autres animaux, les chats refusent catégoriquement la notion d’appartenance. Libres ils sont, libres ils veulent rester !

Ce sont des animaux passionnants et fascinants... Quand on dialogue avec eux, c’est dans d’autres mondes qu’ils nous emmènent avec autant d’intelligence que de sensibilité. Ce n’est pas par hasard que la légende leur prête plusieurs vies… Connaissez-vous leur histoire ?

Les paléontologues hésitent quant à l'ancêtre du chat domestique. Certains scientifiques pensent qu'il s'agirait du Proailurus lemanensis, un félin ayant vécu en Eurasie il y a 25 millions d'années.

Pendant des décennies, les historiens ont cru que la domestication des chats était apparue en Egypte, vers 2 000 avant Jésus-Christ. Mais, en 2004, des archéologues découvrirent, à Chypre, une tombe datant de 7 000 avant notre ère, contenant les restes d'un chat à côté de ceux d'un humain... Le début de la domestication de ces petits félins daterait donc de...10 000 ans avant notre ère !

Dans l'Egypte antique, associé à la déesse Bastet, le Miw, (traduisez « Miaou ») devint un animal sacré, momifié après son décès et placé dans un sarcophage. Le tuer était puni de mort !

Les Grecs, devant le refus des Egyptiens de leur vendre des félins, volèrent un couple de chats, lors d’une expédition secrète en l'Egypte. S’ils n'eurent jamais dans ce pays de statut divin, ils remplacèrent avantageusement les belettes et les fouines pour défendre les récoltes contre les petits prédateurs.

 A Rome aussi, le chat fut rapidement adopté. Le culte de Bastet fut alors associé à celui de la déesse Diane. Puis, en raison de l'expansion de l'Empire romain, les félins se répandirent sur tout le pourtour du bassin méditerranéen.

 Après la disparition des cultes païens, le chat ne fut pas rejeté pour autant. Pendant une bonne partie du Moyen-âge, les félins étaient très appréciés pour leurs talents de chasseurs.

 Ce n'est qu'à partir du XIV° siècle que le chat commença à être associé à Satan et aux flammes de l'enfer, en raison de sa vision nocturne, de son besoin de sommeil et de son appétit sexuel ! Réputés avoir neuf vies et être les animaux de compagnie des sorcières, de nombreux félins furent alors jugés et condamnés au bûcher. A cette époque, posséder un chat, surtout s'il était noir, était passible de la peine de mort !

Certains historiens considèrent d’ailleurs que l'élimination massive des chats eut pour conséquence le développement foudroyant de l'épidémie de peste noire (1347 à 1350). Les rats porteurs du virus, sans la menace de leur prédateur naturel, propagèrent la maladie à travers toute l'Europe.

 Le retour en grâce du chat s'opéra à partir de la fin de la Renaissance, mais sa réhabilitation totale n'eut lieu qu'après plusieurs siècles. Ainsi, le cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XIII portait une affection particulière à ces petits félins. A sa mort, il en possédait 14 ! Et c’est Louis XIV qui décida d'interdire, en 1648, de jeter des chats dans les bûchers de la Saint Jean.

 Au cours du XIX° siècle, la science démontra enfin que les maladies n'étaient pas transmises par les sorcières ou par le diable, mais bien par les microbes ! Le chat, animal très propre, fut alors totalement réhabilité. C'est à partir de cette époque que les félins, outre leurs talents de chasseurs, furent appréciés pour leur grâce et leur sensibilité. Un juste retour aux sources... de l'Antiquité !

 Plus de 9 millions de chats vivent en France. Mais les superstitions ont la peau dure : croiser la route d'un chat noir n'est-il pas encore synonyme de malchance ?

Source : www.histoire-fr.com

 

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Discussion... réaction !

Si certains se posent encore la question de savoir si les modestes humains que nous sommes peuvent réellement se faire comprendre des animaux par la pensée, voilà une histoire vécue la semaine dernière qui devrait, pour le moins, les interpeller.

Appelée chez une cavalière pour dialoguer avec son cheval de concours, je m’arrête juste quelques instants devant le box d’un autre pour lui poser une seule question « Ne crois-tu pas que serait bien pour toi d’arrêter de travailler pour te reposer ? ». Sa propriétaire le trouvait  moins motivé, et bien que pas très âgé, il avait vécu des moments très difficiles dans les premières années de sa vie. Elle envisageait donc une retraite anticipée pour lui.

A la question, la réponse était claire : Oui ! Je lui renvoie donc l’image d’un grand pré avec une sensation de calme et de sérénité pour lui dire qu’il sera bien.

Et là… le cheval se met à gratter des antérieurs, ramener fort ses postérieurs sous lui puis se frapper le ventre. Tous les symptômes d’une colique… La cavalière s’affole, moi, pas mieux…

Je me reconnecte de suite avec lui pour lui demander s’il a mal au ventre. « Oui – Pas partir - Pas là-bas ». Interrogée, la propriétaire explique qu’elle avait en effet envisagé de le mettre au pré chez une personne et qu’elles en parlaient ensemble depuis quelques temps. De suite, elle prend la décision de le garder là où il est et de le mettre au pré la journée. Ce qui me permet de le dire immédiatement au cheval.

30 secondes plus tard, il était redevenu normal et câlin. Nous nous sommes regardées, interloquées, un peu sous le choc quand même. Le seul souvenir de cette minute d’angoisse était l’encolure trempée de sueur… Et la certitude que ce cheval savait d’avance si un lieu ou une personne seraient bons pour lui. Ou pas...

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