Les animaux ont toujours fait partie de ma vie. J’ai grandi dans une ferme, entourée d’animaux de toutes espèces, en pleine nature. J’ai appris à les observer, à les aimer, à échanger avec eux chagrins et bonheurs.
Le départ de la campagne pour la ville, des études longues, puis une vie professionnelle dédiée à la communication (humaine) exaltante. Mais toujours ce même et intense besoin de revenir régulièrement à la source puiser mon énergie, ma force, auprès des animaux.
Tout au long de mon parcours personnel et professionnel, ils ont été là, près de moi, amis, confidents, compagnons de route. Chien, chats, chevaux…, jamais je n’ai pu imaginer vivre sans eux, sans leur raconter mes bonheurs et mes soucis, sans partager leurs joies, leurs douleurs. J‘ai toujours senti qu’il existait entre eux et moi un indéfectible lien de compréhension et d’échanges.
C’est à l’occasion d’un travail sur le thème de la psychotronique – étude des phénomènes dans lesquels l’énergie humaine est dégagée par le processus de la pensée - que j’ai découvert la communication animale. Un autre monde s’est ouvert à moi. Pas vraiment nouveau, mais tellement plus vaste, plus enrichissant, plus spirituel aussi.
Très cartésienne de nature, j’ai décidé de franchir le pas et de m’inscrire à un stage d’initiation, me promettant de m’enfuir à toutes jambes si, à un seul moment, je pressentais la moindre imposture. Aujourd’hui encore, je m’en souviens avec une intense émotion… Comment avais-je pu douter ? !
J’ai lu de très nombreux ouvrages, rencontré des comportementalistes et des thérapeutes animaliers passionnés. Puis suivi plusieurs formations spécifiques pour apprendre à dialoguer avec les animaux.
A la lumière des explications de mes différents formateurs, de leurs expériences et de leur sensibilité, j’ai trouvé mon propre chemin. Aucun mot n’est assez fort pour leur exprimer ma gratitude d’avoir été des guides extraordinaires.
J’éprouve aussi beaucoup de reconnaissance pour ceux de mes amis qui m’ont encouragée à suivre ce chemin, me permettant, souvent au-delà de leurs doutes, de faire, avec leurs propres animaux, mes premiers pas dans ces étonnants et fabuleux échanges.
Au-delà du tumulte et des épreuves, la vie, sous toutes ses formes, est une magicienne, qui distille, goutte à goutte, les composantes nécessaires à l’alchimie parfaite des esprits, des âmes et des cœurs entre tous les êtres vivants.
Quand, toute petite fille, à l’heure ou les enfants rêvaient de devenir infirmière, pompier ou maîtresse d’école, je déclenchais l’hilarité générale en déclarant « je veux être un z’animau », qui aurait pu penser, une seule seconde, qu’un demi-siècle plus tard, la réalité aurait dépassé l’inimaginable !
Plusieurs formules de consultations sont possibles (voir page Consultations Tarifs).
Je peux, soit me déplacer à votre domicile ou sur le lieu de vie de l’animal, soit entrer en contact avec lui sur photo.
En cas de demande particulière ou d’urgence motivée, n’hésitez pas à me contacter.
Entre vous, votre animal et moi :
Je ne suis pas médium, j’attends donc de votre part des informations justes et sincères sur votre animal. Tout renseignement erroné faussera la communication, car je m’attarderai sur un point qu’il ne comprendra pas.
Le fait de pouvoir être « entendu » modifie souvent l’attitude et le comportement des animaux. Je ne cherche à convaincre personne et demande expressément aux curieux de s’abstenir de me demander des communications. Les conséquences sont trop importantes pour les animaux si leurs propos ne sont pas pris en compte.
Si vous souhaitez adopter un animal, actuellement en refuge ou SPA, je vous propose une consultation gratuite pour vous aider, en fonction de ses désirs, de ses souffrances aussi, et de ce que vous pouvez lui offrir dans sa nouvelle vie.
Le code éthique des consultants en communication animale a été formulé en 1990 par Pénélope Smith, grande pionnière américaine de la communication avec les animaux.
Je m’inscris totalement dans la déontologie de cette charte, dont voici quelques extraits :
Notre motivation est d'abord la compassion pour tous les êtres et le désir d'aider les êtres de toutes les espèces à mieux se comprendre…
Le 7 juillet 2012, un groupe international de scientifiques de renom et de chercheurs en sciences cognitives, neuropharmacologistes, neurophysiologistes, neuroanatomistes et neuroscientifiques signait la Déclaration de Cambridge sur la Conscience animale. Proclamant ainsi officiellement leur soutien à l’idée que les animaux ont une conscience.
Un minuscule pas dans la reconnaissance de l’animal, de ce qu’il vit et de ce qu’il représente.
Il aura fallu de très longues années pour que le monde scientifique admette, par des preuves, que les êtres humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques qui produisent la conscience. De là à ce que nos dirigeants et chaque être humain puissent entendre le bruissement de la voix de la cause animale, il reste malheureusement un abîme.
Extraits de la déclaration :
« L’absence de néocortex ne semble pas empêcher un organisme d’éprouver des états affectifs. Des données convergentes indiquent que les animaux non-humains possèdent les substrats neuro-anatomiques, neurochimiques et neurophysiologiques des états conscients, ainsi que la capacité de se livrer à des comportements intentionnels. Par conséquent, la force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques. »
Les grands singes par exemple, mais aussi les dauphins, les cochons, les éléphants et même les pies se reconnaissent dans un miroir. Un test classique de la conscience de soi utilisé depuis de longues années et que les enfants ne réussissent pas avant 18 mois…
L’abondance de nouvelles techniques et stratégies de recherche sur les hommes et les animaux nous donnent davantage de données, exigeant une réévaluation périodique des idées préconçues. A titre d’exemple, l’excitation artificielle des mêmes régions du cerveau génère un comportement et des états affectifs similaires chez les humains et les animaux.
Dépourvus de néocortex, les enfants et les jeunes animaux fonctionnent avec leur cerveau sensoriel et le cortex. Ils conservent toutes les fonctions du cerveau-esprit.
Chez les mammifères et les oiseaux, les réseaux affectifs et cognitifs sont beaucoup plus développés que ce que les chercheurs pensaient. Les interventions pharmacologiques avec des composés connus pour affecter le comportement conscient chez les humains peuvent conduire à des perturbations similaires dans le comportement des animaux...
La déclaration de Cambridge sur la conscience a été écrite par Philip Low et édité par Jaak Panksepp, Diana Reiss, David Edelman, Bruno Van Swinderen, Philip Low et Christof Koch.
« Il n’y a pas de différence fondamentale entre l’homme et les mammifères supérieurs sur le plan des facultés mentales (…) la différence intellectuelle entre l’Homme et les animaux, si grande soit-elle, n’est qu’une question de degré et non de genre. » déclarait déjà, en son temps, Charles Darwin. Il aura fallu attendre le XXIe siècle pour que les scientifiques donnent raison au Grand homme. Et le prouvent, avec les dernières études sur la « sentience », cette capacité de percevoir et de ressentir des émotions et, par conséquent, d’avoir des désirs, des buts, une volonté qui leur sont propres.
Il est aujourd’hui reconnu par tous que les animaux sont des êtres sensibles, à un degré plus ou moins élevé. Un animal éprouve un ensemble de sentiments (sensations, perceptions et émotions) positifs ou négatifs, depuis la douleur et la peur jusqu’au plaisir et la joie. Des études scientifiques ont d’ailleurs montré que certains animaux présentaient un type de capacités mentales de haut niveau que l’on croyait, jusqu’alors, réservées aux seuls humains comme être conscients d’eux-mêmes, être capables de résoudre des problèmes nouveaux, avoir des représentations mentales ou encore comprendre ce que d’autres animaux savent ou se disposent à faire.
Depuis 1997, l’Union européenne reconnaît les animaux comme des « êtres sensibles ». Ainsi, le droit européen oblige les Etats membres à « tenir pleinement compte des exigences en matière de bien-être animal. » Cependant, les découvertes de ces dernières années en matière de « sentience » posent véritablement une autre question, essentielle : celle du rapport de l’homme à l’animal.
La science découvre sans cesse de nouvelles informations sur la capacité des animaux à ressentir, éprouver, penser. Alors, si les animaux sont conscients de ce qu’ils ressentent, s’ils savent où ils sont, avec qui ils sont, comment l’homme peut-il continuer à les traiter comme des objets, à s’en servir comme de jouets ou de souffre-douleur, à les exploiter, les enfermer, les martyriser, les maltraiter ?
Source : « One voice »