Il m’arrive souvent de rencontrer des animaux en fin de vie. A chaque fois, ce sont de poignantes leçons…
Quand ma dernière heure sonnera, je voudrais avoir tout à la fois la fierté de Maryland, ce cheval champion qui voulait « mourir debout », la confiance de Mascotte, cette petite chatte affectueuse, « pas grave, beau là-haut », le courage de Rudy, ce gros chien qui reculait le moment pour « rester encore un peu sur le chemin de vie » de sa petite gardienne , la bonté de Béa cette bergère allemande, partie avant sa maîtresse, « pour lui montrer le chemin », l’amour de Yuki, ce petit hamster « coupé en deux, aller retrouver l’autre » qui s’est laissé mourir après la mort de son frère, la force de mon papy cheval « se battre encore, jusqu’au bout de la route, même si ça fait mal »…
Mais je n’aurai pas tout cela. Parce que je suis humaine. Et que nous, les humains, face à la mort, nous ne pouvons égaler leur niveau de dignité, de foi, de volonté, de générosité, de dévouement et de grandeur d’âme.

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