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La com' en compét !

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Un petit post pour mes amis cavaliers, dans les starting-blocks pour la saison de concours ! Non, je ne viens pas vous dire que je vais vous faire gagner les prochaines épreuves ! Mais juste vous expliquer ce que la communication animale peut vous apporter, à vous et surtout à votre cheval. Parce que sans sa coopération totale, on est d’accord, c’est encore plus sportif… que ça ne l’est déjà !

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Je ne peux pas dire à votre cheval qu’il faut absolument qu’il soit celui qui se déplace le mieux, qui saute le plus haut ou qui galope le plus vite, le week-end prochain ! Tout simplement parce qu’il ne comprendra pas pourquoi. Tout comme l’argent, la notion de compétition est un concept crée par l’homme, totalement inconnu des animaux, quand il ne s’agit pas pour eux de recherche de nourriture, de survie ou des amours…

J’en entends déjà penser « Faux, il y a des chevaux guerriers en concours ! ». Bien sûr ! Par plaisir, par jeu, par fierté, par générosité, par complicité avec leur cavalier, mais jamais, jamais pour faire mieux que les copains !

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Alors, pourquoi communiquer avec un cheval de concours ?

* Pour vérifier qu’il est en pleine possession de ses moyens physiques. Même bien suivis par son cavalier, le véto, l’ostéo ou le dentiste, il peut arriver qu’un point de douleur le gêne juste quand il est monté, sur un mouvement particulier ou une figure précise.

* Parce qu’un cheval peut avoir des blocages, dus à des situations qu’il a vécues comme angoissantes, sans que son cavalier en ait été conscient.

* Parce qu’il ressent la pression ou le stress du cavalier et qu’il les vit mal en entrant en piste.

* Parce que dans le travail, quel que soit son niveau et celui de son cavalier, de la club 3 aux épreuves internationales, il ressent des émotions, des besoins, des difficultés qu’il est capable d’expliquer.

* Parce que, quand ils font partie de son tempérament, on peut développer ces précieux traits de caractère que sont l’envie, la fierté ou encore la générosité, pour peu que le cavalier soit prêt à jouer le jeu…

* Parce qu'il n’y a aucun défi qu’un cheval bien dans son corps et dans sa tête ne soit capable de relever. Chacun en fonction de ses propres moyens physiques, bien sûr. Tous, ils ne demandent qu’une seule chose : qu’on les écoute.

Les chevaux, par nature, sont des monstres sacrés de générosité et j’en ai des preuves tous les jours en dialoguant avec eux. Leur force n’a d’égale que leur sensibilité. Ils ont juste besoin de comprendre. Ils ont juste besoin de confiance... réciproque.

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Petite faiblesse de ma part... Les chevaux qui illustrent cette page font partie de ceux qui ont partagé ma vie (RIP, mon papy Bonifas, ça fait tout juste un an que tu es parti...) ou qui la partagent encore. La bien médiocre cavalière que je suis a eu la chance insolente de rencontrer ou faire naître des loulous super. Les sucres et les carottes, c’est moi, le travail et les concours, des cavaliers pros. Chacun son métier ! De tout mon coeur, merci à eux !

 

 

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Le Français... une langue animale !

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“Myope comme une taupe”, “Rusé comme un renard”, “Serrés comme des sardines”…, les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.

La preuve : que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là... pas un chat ! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.

Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon vous l'a certifié : cette poule a du chien, une vraie panthère ! C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien !

Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi ! Et vous, vous êtes fait comme un rat.

Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de verser des larmes de crocodile. Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.

C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.

Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence. Après tout, revenons à nos moutons : vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.

De l’académicien Jean d’Ormesson

 

 

 

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On ne joue pas avec les sentiments !

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On ne joue pas plus avec les sentiments d’un animal qu’avec ceux d’un humain, sans retour de bâton. En confiant son mal-être, ou pire, ses souffrances physiques, un animal, dès lors qu’il capte que l’humain a compris, attend que les choses changent. Si ça n’est pas le cas, le remède peut être pire que le mal. La trahison est aussi ressentie par les animaux. 

A l'heure où dialoguer avec les animaux fait encore partie des choses quasi-inconcevables dans notre éducation et nos repères de société, je comprends que beaucoup de propriétaires tentent une consultation " juste pour voir ". C'est… humain ! Mais il est important d'aborder la communication animale de manière positive et non juste avec de la curiosité malsaine. D'ailleurs, vos compagnons auront vite fait de vous apporter des preuves ! Il faut pourtant que vous gardiez à l'esprit que ce n'est pas un acte anodin et que les animaux sauront vous le faire remarquer, parfois avec violence, si, ensuite, vous faîtes le choix de ne pas les écouter.

* Comme ce chien, battu par son maître à chaque séance de dressage (le chien l’a exprimé de suite, le maître a mis une heure pour le reconnaître), devenu grognon avec ses congénères,  qui s'est retourné contre son propriétaire pour qui  "le dressage, c'est à la dure, un point, c'est tout ".

* Comme cette jument devenue moins coopérative au travail, qui disait souffrir atrocement au niveau de la nuque et qui, non soignée après la communication parce que sa propriétaire ne pouvait concevoir qu'elle avait pu indiquer son point de douleur, a littéralement jeté sa cavalière dans le pare-botte avec une violence inouïe.

Des exemples de ce genre, je n’en rencontre pas tous les jours, mais quelques uns quand même... D’ailleurs quand je peux les anticiper, je refuse les demandes de communication.
Je reçois plus souvent des messages, souvent étonnés d’ailleurs, qui me disent que l’animal n’est « plus le même »... dans le bon sens !

Que du bonheur !

 

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Changer leurs comportements ?

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Il est une question qui revient très souvent dans vos messages. Peut on changer le comportement d’un animal en dialoguant avec lui ? 

Avant de vous répondre, petit temps de réflexion :

* On vous enferme, seul, dans un endroit sans commodités, pendant de très longues heures, et cela, tous les jours... Pouvez-vous garantir que vous ne péterez jamais les plombs ?

* Vous ressentez des douleurs abominables dans les cervicales quand vous tournez la tête. Serez-vous assez maso pour le faire des dizaines de fois d’affilée ?

* Vous avez vécu une situation stressante, terrifiante ou traumatisante. Etes-vous sûr que vous pourrez l’affronter de nouveau sans aucune angoisse ?

Vous avez trouvé les réponses, je suppose ! Nous modifions notre comportement pour plus de confort, plus de bien-être, moins de stress, mais aussi pour une vie sociale plus épanouie... Et bien les animaux sont exactement comme nous !  

Mais, tout comme on ne peut pas exiger d’un humain qu’il change complétement (« Chassez le naturel, il revient au galop », n’est-ce-pas ... ?), on ne peux pas forcer un animal à changer totalement son comportement, s’il est le fait de son seul caractère.  Mais on peut y parvenir quand ses réactions sont directement provoquées par l’homme, par ses ses conditions de vie ou de travail.

Certes, il reste la part d’ombre, le libre arbitre de l’animal... Ils fonctionnent, comme nous, avec leur identité propre. Quand ils n’ont pas envie de faire plaisir, quand une tête ne leur revient pas, quand ils en ont trop supporté, quand ils sont devenus un peu capricieux... c’est tout de suite moins facile !

En clair, si vous me demandez de dire à votre chien d’arrêter de faire des bêtises dans votre appartement, alors qu’il y est enfermé 10 heures par jour au prétexte que vous n’avez pas le temps de le sortir, la réponse est un double non. Non, parce que je refuserai de lui demander et non parce que même si quelqu’un d’autre le faisait, il ne lui serait pas possible de changer quoique ce soit si son tempérament est d’être vif, joueur ou... prostatique !

Si vous pensez que la communication animale peut faire accepter à un cheval un travail pour lequel il n’est pas destiné, si vous partez du principe que seule la contrainte peut amener un animal à respecter vos ordres, si vous voulez faire changer votre animal en fonction de ce que vous, vous avez envie... Passez votre chemin !

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Par contre, si vous acceptez d’essayer de comprendre les réactions de votre animal, autrement dit de chercher l’origine du problème, il est alors possible de lui expliquer pourquoi ce serait mieux qu’il change et ce qui peut lui arriver de bien s’il accepte de le faire.

Par exemple, votre animal est ou devient nonchalant, agressif, rétif, violent... là, oui, il est vraiment possible de changer son comportement ! La cruauté, la dépression et la méchanceté gratuites ne font pas partie du monde animal. Les comportements qui s’y rattachent ont des raisons bien précises, souvent d’ailleurs... liées à l’homme !

En dialoguant avec les animaux, si on parvient à comprendre les raisons de leurs réactions, vous n’avez pas idée des changements que l’on peut obtenir. Encore faut-il que les propriétaires acceptent d’entendre ces raisons, parfois difficiles à admettre ou simplement à concevoir. C’est un vrai travail de collaboration gardien/animal. 

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C’est ça, la communication animale ! Créer ou rétablir un lien entre « gardiens » et animaux. Et ça peut aller très loin, croyez-moi ! Les animaux acceptent même des deals avec nous !

Je vous raconterai un autre jour...

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C'est ça !

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Quand j’ai vu cette illustration, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. Parce que… c’est exactement ça ! Les chevaux ont cette incroyable faculté de ressentir les émotions - et donc les problèmes - des humains. Ils cernent leurs cavaliers ou leurs gardiens mieux que n’importe lequel de leurs amis les plus proches !

Tout à la fois miroir et éponge, le cheval renvoie souvent, dans son comportement, l’image de son cavalier et parvient à partager avec lui, et quelquefois malgré lui, ses ressentis les plus secrets, qui peuvent aller jusqu’à la douleur physique.

Mes communications sont jalonnées d’histoires incroyables :

* La cavalière à qui je disais que sa jument avait des violentes douleurs d’estomac et qui m’a répondu : « Vous vous trompez, c'est moi, j'ai un ulcère ». Oui, mais sa jument aussi et ça a été vérifié !

* Ce cavalier qui se demandait pourquoi son cheval semblait avoir une vraie baisse de forme. Le cheval n’envoyait aucun ressenti de douleur, ni de mal être, simplement des envies de dormir ! Le monsieur a alors raconté ses insomnies récurrentes depuis 1 mois pour des soucis professionnels.

* Cette jeune cavalière un peu (trop) sûre d’elle qui reprochait à son cheval son manque de coopération. Et le cheval de faire comprendre qu’il voulait bien « faire le beau » avec elle, à condition qu’elle lui demande les choses « pas n’importe comment ». Ouïe, l’égo en prend un coup !

* Cette ado, très proche de son poney, qui ne comprenait pas pourquoi depuis quelques temps, il était moins enjoué. « Une boule là » a-t-il dit, envoyant l’image de son poitrail. La première frayeur passée, j’ai compris qu’il parlait d’une boule de tristesse. « Comme moi ? » m’a demandé la jeune fille. Ses parents étaient en plein divorce.

* Cette cavalière, visiblement très « énergique » dans ses rapports avec les autres, qui mettait sur le compte d’un problème physique le fait que sa jument se pointe depuis quelques semaines. « Pleine de colère, alors moi aussi » a répondu la jument, qui n’envoyait aucun ressenti de douleur.  « J’ai des rapports conflictuels avec les autres, c’est pour ça que j’ai acheté un cheval, ça me calme ». Ben oui, ben non… !

Dans un prochain post, je vous raconterai quelques histoires surprenantes qui illustrent le sentiment de liberté, dénominateur commun à tous les chevaux. Pas la liberté des grands espaces, non, l’autre, la vraie, celle de l’esprit. Celle qui leur laisse le choix, hors bien sûr de tous problèmes physiques, de se donner, de partager, de faire confiance, d’être généreux… Ou pas !

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Nous ne savons pas tout...

Extraordinaire reportage, pas directement lié au dialogue avec les animaux, mais qui prouve bien que nous ne savons pas tout et que nous vivons dans le monde de tous les possibles.

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Au delà des doutes...

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Vous êtes nombreux à me poser des questions, par mail ou en mp, sur la communication animale. Et ça me fait très plaisir ! Parce qu’au-delà des doutes qu’elle inspire, ça veut quand même dire que beaucoup se posent la question : "Si ça existe vraiment, ne passons-nous pas à côté d’un truc fabuleux ?!"   

Je suis bien placée pour savoir que, seules, les preuves individuelles peuvent convaincre. Parce que je suis passée par là et que le doute m’a habitée longtemps, avec mes propres animaux, mais aussi, pendant mes formations et au tout début de mon activité, avec ceux de mes amis.

Comment croire à l’image de coups de bâton, reçue par un chien qui vous fait la fête quand il vous voit ? Comment interpréter les violents maux d’estomac qui vous envahissent devant un cheval en pleine forme, classé tous les week-ends en concours ? Comment expliquer la joie intérieure que vous ressentez devant un animal qui semble triste ou malade ? Comment faire admettre à une personne que sa jument dit avoir mal à l’épaule alors qu’elle est convaincue qu’il s’agit d’une boiterie basse ?

Notre mental est formaté pour réagir à toutes les questions que nous nous posons dans la vie quotidienne. Et ces questions trouvent leurs réponses dans ce que notre éducation nous a inculqué et dans notre vécu ou celui des autres. Il ne laisse aucune place à l’intuition, pas plus que la possibilité d’imaginer que la réponse qu’il nous donne soit fausse.

Et Dieu qu’il est difficile de le faire taire, celui-là !!! Car même quand les preuves sont établies, il trouve le moyen de revenir en force !

Je rencontre des animaux de toutes tailles et de toutes espèces, des plus petits, comme les hamsters, aux plus gros, comme les éléphants. Avec, je l’avoue, et mes amis le savent, une affection toute particulière pour les chevaux.

Convaincus, les propriétaires de ces animaux racontent la séance de communication à leurs amis très proches, ceux qui les connaissent bien et qui, par conséquent, ne les jugeront pas. Rares, très rares sont ceux qui osent apporter publiquement leurs témoignages, de peur d’être pris pour des illuminés !

Parfois, ça me fait sourire, d’autres fois, je le reconnais, ça m’énerve un peu ! Et dans ces moments-là, je me dis que, dans ce domaine, les animaux sont largement supérieurs à nous, eux qui n’obéissent à aucune contrainte de formatage de leurs esprits ! 

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Le cheval et l'enfant

Les bébés et les jeunes enfants ont un sens inné du dialogue par transmission de pensées. Parce qu’ils ne maîtrisent pas encore le langage parlé et que, par conséquent, ils utilisent naturellement, et sans s’en rendre compte, cette faculté télépathique présente en chacun de nous. Des études très sérieuses sont d’ailleurs menées à ce sujet par des pédiatres renommés.

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J’ai vécu une histoire surprenante la semaine dernière, que j’ai envie de vous raconter.

Une cavalière m’a contactée, inquiète de l’agressivité soudaine de sa jument, jusqu’alors adorable. Quand je suis arrivée sur le lieu de vie de la jument, cette dame m’a accueillie avec son petit garçon, tout content que j’aille « voir sa Doudoune ». La jument, oreilles couchées et dents en avant, n’était en effet pas des plus aimables ! Mais elle a accepté facilement le dialogue. L’enfant est entré dans le box avec moi et s’est assis dans la paille.

La jument m’a très vite expliqué d’où venait son problème. Une douleur vive dans la bouche, du côté droit, liée aux dents. Elle m’envoyait des images représentant une surface plane et lisse et sur un côté, comme un pic qui dépassait. Quand je suis sortie du box, avant que j’ai pu dire quoi ce soit, le gamin a dit : « elle a mal dedans, là », en touchant sa joue droite. Pendant la communication, j’étais penchée sur l’encolure de la jument et, à aucun moment, je n’avais regardé sa bouche, ni caressé sa joue. Quand j’ai demandé au petit garçon pourquoi il disait ça, il a haussé les épaules et m’a dit : « sais pas » en rigolant !

J’ai expliqué mes ressentis à la dame, pas vraiment convaincue par mes explications, sa jument étant régulièrement suivie par un dentiste. Je suis partie en espérant vraiment qu’elle vérifierait tout de même…

Elle m’a téléphoné ce matin pour me dire qu’elle avait appelé le dentiste, qu’il avait regardé bien au fond à droite, qu’une dent présentait une aspérité latérale et que la joue était toute tuméfiée à son contact. La petite jument était redevenue câline en quelques jours…

Comment le petit garçon a-t-il su ? Parce qu’il avait raison, ce n’était pas les dents à proprement parler qui faisaient souffrir la jument, mais bien les lacérations à l’intérieur de sa bouche !

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Coup de gueule

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Ceux qui nous gouvernent marchent sur la tête. Il est vrai que nos chers politiciens, très occupés à leurs guéguerres de pouvoir - ou d’autres choses ! – peinent déjà à s’occuper des problèmes de leurs concitoyens, alors… ceux des animaux !  Qu’ils aillent mourir ailleurs et, si possible, en silence !

Et là, je ne parle pas de dialogue avec les animaux ! Le temps que l’idée même traverse l’esprit de ces grands hommes, notre civilisation sera engloutie. Comme tant d'autres, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik parlera encore longtemps dans le vide : "Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires…".


Non, je veux simplement parler de la condition animale en général.

Parce que voyez-vous, ils n’en ont rien à faire des thèses et autres recherches scientifiques, de plus en plus nombreuses, qui prouvent que les animaux sont des êtres dotés de conscience et de sentience.

Parce que, voyez-vous, ils ont certainement un chat scotché – pour ne pas qu’il bouge… ça ferait désordre ! - dans leur bibliothèque,  objet de décoration du plus bel effet. Dans leur salon, le pied de leur table basse est sans nul doute un chien « couché pas bougé ». Dans la chambre du gamin, un lapin, peut-être, ou encore un hamster, fossilisé pour faire plaisir au gosse. Et peut-être même que pour faire joli, un cheval est entravé dans leur jardin.

Normal, puisque pour la loi, les animaux sont des meubles. Et un meuble, ça ne bouge pas, ça ne respire pas, ça ne pense pas, ça n’a pas d’émotions, ça ne souffre pas. Un meuble, ça ne vit pas.

D’ailleurs, le grand chef a bien insisté : «  Les textes de loi protègent suffisamment les animaux des souffrances ».  Ben oui, c’est vrai, Monsieur le Président, vous le dites si bien, « Pourquoi ajouter d’autres considérations ? », l'article 528 du Code civil considère les animaux « comme des biens meubles, au même titre que des objets ».

Ah mais… Suis-je « bête » ! Si on révise le statut des animaux, il va falloir revoir en partie notre économie et notre chaîne alimentaire ! Dire stop à l’élevage intensif qui voit des animaux naître et mourir dans les mêmes espaces exigus, sans avoir respiré un souffle de nature. Dire stop au massacre et à la mutilation des animaux sauvages pour le seul appât du gain. Dire stop au dépeçage d’animaux vivants pour couvrir les frêles épaules de ces dames. Dire stop à ces immondes camions de transport bondés qui conduisent le bétail affolé vers une mort tout aussi atroce. Dire stop à l’abandon, la torture, la cruauté, la souffrance gratuite, l’enfermement, l’avilissement…

Dire stop à l’horreur, dire oui au respect de la vie… C’est tellement difficile, Monsieur le Président ? J’ai côtoyé de près votre univers pendant plus de 30 ans. Ceux qui essayent de faire bouger les choses, dans tous les domaines d’ailleurs, sont la plupart du temps balayés. Et pourtant… " On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux " disait Gandhi…

Alors oui, les animaux ont raison quand ils disent que leur royaume n’est pas de ce monde parce que l’humanité est à l’agonie. 

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